La coalition dépasse de 40 % son objectif de 4 milliards américains pour aider les MPME à faire face à la pandémie de la COVID-19.
[Paris, le 16 février 2022] La coalition pour une relance durable et inclusive du secteur privé, un groupe international de 20 institutions de financement du développement qui s’est réuni en 2020, a annoncé aujourd’hui des engagements de plus de 5,55 milliards de dollars américains de financement aux petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique entre la mi-2020 et la fin 2021, dépassant son objectif fixé de 4 milliards de dollars américains sur la période.
La coalition a indiqué qu’elle avait dépassé son objectif initial de 40 %, tandis que les institutions financières de développement (IFD) se sont engagées conjointement à financer les micros, petites et moyennes entreprises (MPME) en Afrique à raison de plus de 5,55 milliards de dollars américains sur la période.
Lors du premier sommet Finance in Common en novembre 2020, l’Association des institutions européennes de financement du développement (EDFI), au nom de ses 15 institutions financières de développement (IFD) membres européens, avec la Banque africaine de développement (BAD), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), FinDev Canada, la U.S. International Development Finance Corporation (US DFC) et la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID), a lancé la coalition. La Trade and Development Bank (TDB) l’a rejoint peu après.
En réponse à la crise sanitaire et économique mondiale sans précédent provoquée par la COVID-19, la coalition a reconnu le rôle crucial joué par les IFD dans le soutien à la réponse à la crise dans les pays vulnérables.
Bien que les MPME soient la pierre angulaire économique des économies émergentes et frontalières, elles sont également plus vulnérables aux crises que les grandes entreprises. Dans les pays en développement, les PME formelles contribuent à plus d’un tiers du produit intérieur brut et représentent 52 % de l’emploi dans le secteur structuré.
L’amélioration de l’accès au financement pour les MPME est d’une importance cruciale pour stimuler la croissance et les perspectives des 450 millions de jeunes Africains qui devraient rejoindre le marché du travail d’ici 2050. La crise de la COVID-19 a mis la viabilité des MPME sous forte pression et les efforts visant à étendre les solutions financières inclusives sont cruciaux pour une reprise réussie.
Pour relever ce défi, les signataires de la coalition se sont engagés à : approfondir la coopération entre leurs institutions, mettre l’accent sur des solutions financières inclusives pour le secteur privé et de soutenir les clients avec une assistance technique et des services consultatifs, au besoin. Par conséquent, les 1 400 projets retenus montrent une forte propension pour des projets plus petits et inclusifs ainsi que pour un large éventail de PME, des petites entreprises et des entreprises en démarrage aux moyennes entreprises à fort potentiel de croissance. En outre, les signataires ont mobilisé 23 millions d’euros d’assistance technique, y compris le renforcement des capacités et les services consultatifs aux MPME.
Le président de la Banque africaine de développement Akinwumi Adesina a déclaré : « Les micro-entreprises et les petites et moyennes entreprises sont vitales pour la prospérité de l’Afrique, représentant 90 % de toutes les entreprises et générant plus de la moitié des emplois. De nombreux petits entrepreneurs vous diront que l’accès limité au financement est un obstacle majeur à la croissance. Les 5,5 milliards de dollars que nous réservons ensemble contribueront grandement à surmonter cet obstacle. Je suis persuadé que notre initiative contribuera de manière importante au succès des micro-entreprises et aux petites et moyennes entreprises partout en Afrique. Si elles croissent, nous croissons tous. »
« Les MPME sont vitales pour l’économie de l’Afrique subsaharienne, représentant 90 % du commerce et plus de la moitié des emplois dans la région. Étant donné que ces entreprises ont subi les effets de la crise sanitaire de façon disproportionnée, nous nous sommes joints aux efforts visant à fournir des capitaux et des services consultatifs et soutenir la reprise économique. Surmonter notre objectif initial nous incite à collaborer avec nos partenaires pour promouvoir une croissance économique durable et inclusive en Afrique subsaharienne », a ajouté Lori Kerr, présidente-directrice générale (PDG) de FinDev Canada.
Ayman Sejiny, PDG de la SID, a commenté : « Je tiens à féliciter tous les partenaires de la coalition et l’équipe de la SID d’avoir dépassé l’objectif de la coalition en commettant plus de 5 milliards de dollars américains pour le financement des MPME en Afrique. Il s’agit d’une grande réalisation et d’un aboutissement qui inspireront notre coalition de partenaires de développement à collaborer davantage pour continuer à atteindre des objectifs de développement durable plus ambitieux en Afrique et dans nos pays membres. »
« Les résultats impressionnants de cette coalition démontrent le type de collaboration entre les IFD qui est nécessaire pour soutenir les entreprises du secteur privé en Afrique. Les IFD européennes ont augmenté le financement des PME à un niveau record en 2021. Bien que ces progrès représentent une étape importante pour nous, c’est en collaborant avec les institutions partenaires africaines et internationales que nous pouvons mobiliser du financement à l’échelle nécessaire pour assurer une reprise économique inclusive », a conclu Søren Peter Andreasen, PDG de l’Association des EDFI.
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À propos de la coalition pour un redressement durable et inclusif du secteur privé
Les 20 institutions financières de développement signataires de la coalition portent leur accent sur l’investissement dans les pays vulnérables où la COVID-19 a compromis des décennies de réalisations en matière de développement du secteur privé, de création d’emplois et de réduction de la pauvreté. Les signataires détiennent collectivement un portefeuille de près de 90 milliards de dollars affectés à des opérations du secteur privé dans les pays à faible et moyen revenu, soutenant plus de 12 millions d’emplois directs, dont plus de 40 % en Afrique.
Les signataires :
- BAD – Banque africaine de développement
- BOAD – Banque ouest-africaine de développement
- DFC – U.S. Development Finance Corporation
- FinDev Canada – Institut de financement du développement du Canada
- SID – Société islamique pour le développement du secteur privé
- TDB – Trade and Development Bank (TDB)
- EDFI – L’Association des institutions européennes de financement du développement au nom de toutes ses institutions membres : BIO (Belgique), CDC (Royaume-Uni), Cofides (Espagne), DEG (Allemagne), Finnfund (Finlande), FMO (Pays-Bas), IFU (Danemark), Norfund (Norvège), OeEB (Autriche), Proparco (France), Sifem (Suisse), Simest/CDP development finance (Italie), Sofid (Portugal) et Swedfund (Suède).
Personnes-ressources pour les médias
- Banque africaine de développement Amba Mpoke-Bigg – Departement de communications et relations extérieures : a.mpoke-bigg@afdb.org
- FinDev Canada : Angela Rodriguez – Responsable, marketing et communications : arodriguez@findevcanada.ca
- SID : Nabil El-Alami – Chef de la Division du marketing et de la communication d’entreprise : NAlami@isdb.org
- EDFI : Mathilde Poncelet – Spécialiste en communications : Mathilde.poncelet@edfi.eu
Publications sur les réseaux sociaux
FinDev Canada, avec l’Association des @EDFI et ses 15 membres, la Banque africaine de développement (BAD), la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID), la U.S. International Development Finance Corporation (US DFC), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et la Trade and Development Bank (TDB), a lancé une coalition pour une reprise durable et inclusive du secteur privé avec un objectif de 4 milliards de dollars américains en 2020, dépassant de loin la cible de 5,55 milliards de dollars américains.
Avec @EDFInetwork, @AfDB_Group, @DFCgov, @ICD_PS, @boad_official et #TDB, nous avons lancé une #CoalitionpourlesPME pour une reprise durable et inclusive du secteur privé avec un objectif de 4 G$ US, dépassant de loin la cible de 5,55 G$ US.