Sur la photo (de gauche à droite) : Paulo Martelli, vice-président et chef des investissements, Lori Kerr, chef de la direction, David Bhamjee, vice-président et chef de la stratégie et de l’engagement, et Stéphanie Émond, vice-présidente et chef de l’impact (absente de la photo), représentaient FinDev Canada.
Du 10 au 16 avril 2023, l'équipe de direction de FinDev Canada a eu le plaisir d'assister et de participer aux discussions des assemblées annuelles de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale à Washington, DC. Ces réunions ont rassemblé des banquiers centraux, des fonctionnaires, des cadres du secteur privé, des représentants de la société civile, des banques multilatérales de développement (BMD), des institutions de financement du développement (IFD) et des universitaires.
Au cours de la semaine, nous avons constaté une forte concordance entre les questions sur lesquelles se concentrent les différentes organisations et les priorités clés que FinDev Canada a identifiées dans sa stratégie. Nous avons discuté de l'état de l'économie mondiale et des questions d'intérêt international, telles que le changement climatique, les perspectives de croissance, la stabilité financière et la réduction de la pauvreté.
Voici trois réflexions sur la semaine passée à Washington :
1. Les parties prenantes s'accordent sur les principaux défis en matière de développement
Les organisations sont largement d'accord sur les défis les plus urgents. Parmi ceux-ci, il y a le besoin urgent d'une action significative pour lutter contre le changement climatique avec la participation de toutes les parties prenantes et le déploiement de toutes les options disponibles. Le financement du développement, et en particulier le travail des BMD et des IFD, jouera un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique et la promotion du développement et de l'inclusion des marchés. En outre, la reconnaissance du fait que le secteur privé sera un partenaire essentiel, en particulier pour les IFD, a été évidente tout au long des discussions. Plus précisément, la mobilisation de capitaux privés pour aider à relever les défis qui se présentent a été un thème commun.
2. Le réalisme et l'optimisme doivent fonctionner en parallèle
Les organisations doivent adopter une approche pratique pour reconnaître l'ampleur et l'éventail des défis à relever. La récente pandémie COVID-19, la guerre et l'aggravation de la crise climatique ont fait obstacle aux progrès des programmes de développement dans plusieurs régions. Toutefois, il est essentiel de conserver une perspective positive et de mettre en œuvre des solutions pour relever ces défis avec persévérance. Nous devons affronter les problèmes les plus exigeants avec une ténacité fondée sur la conviction que le progrès est réalisable et nécessaire. L'action doit être évaluée fréquemment pour s'adapter, élaborer des plans et agir sur la base de données. Au lieu d'adopter une mentalité pessimiste, nous avons vu les gens adopter l'état d'esprit "l'affinité pousse à l'action", en réalisant que la collaboration et les objectifs partagés nous rapprocheront de ce que nous devons être. Cette reconnaissance souligne l'importance de la coopération et favorise une approche plus positive et proactive pour aborder des questions complexes.
3. L'union fait la force et la cause est commune
Notre équipe de direction a eu l'occasion de s'engager avec d'autres IFD, des BMD, des fonctionnaires, des institutions financières et des consultants pour discuter de nos points de vue sur les progrès en cours et pour proposer des solutions en tirant parti des forces de chaque organisation. Nous reconnaissons tous qu'aucune institution ou groupe ne possède à lui seul une connaissance complète ou une vue d'ensemble des problèmes et des solutions potentielles. Nous pouvons avoir un impact en partageant des informations et en identifiant des solutions pour aborder les problèmes ensemble, avec une compréhension commune des problèmes et du rôle de chacun dans le déploiement de ces solutions.
Les réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale de cette année ont montré clairement qu'il y a beaucoup de travail à faire. Néanmoins, en travaillant ensemble pour une cause commune, la communauté mondiale - publique, privée et toutes les parties prenantes - peut mettre en place des mécanismes de collaboration et progresser vers un avenir plus durable et plus prospère.